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 Des souris et des hommes

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ð Jonas L. Kennedy ð
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Jonas L. Kennedy


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MessageSujet: Des souris et des hommes   Des souris et des hommes Icon_minitimeVen 4 Mai - 9:52

Casinopolis au printemps. La ville n'était plus vraiment la même depuis maintenant 7 ou 8 mois. Autrefois, à cette période, le strip était rempli de clients potentiels et les casinos encore plus. Des gens de passage ou des clients fidèles qui revenaient chaque année, la ville du vice offrait toujours un spectacle réconfortant quand on était à la tête d'un des plus grands terrains de jeu. Mais tout cela était bien loin puisqu'à présent, la rue principale qui traversait la ville de part et d'autre ne voyait plus que le personnel des casinos ou les autres personnes bloquées dans la cité et contraint de rejoindre le Syndicat. Rares était ceux en dehors de ses hommes – et femmes – qui osait s'aventurer parmi les casinos, de peur de la guerre froide qui s'était installée entre les 3 quartiers et les trois clans qui y avaient élu domicile. Pour le moment, tout était au calme, un calme avant la tempête où chacun observait l'autre depuis leurs tours de verre respective. Les idéaux différents avaient conduit la ville dans ses retranchements et dans une vie où les gens on peur de sortir de chez eux le soir, quand ils avaient encore un chez eux. Bien entendu, l'explosion de la métasphère, la contagion et l'arrivée des porteurs y était aussi pour quelques choses mais face à l'adversité, ils avaient préféré se diviser plutôt que de s'allier les uns aux autres.

L'action prend place dans le bureau qui occupait tout un pan du dernier étage du Kennedy's Palace, profitant d'une vitre donnant sur le Strip et le reste de la ville d'un côté et une autre aux miroirs teintés en face qui donnait dans le puits de lumière et la salle principale du casino – ce qui permettait au patron d'observer son lieu de travail sans être vu. Un bureau d'une taille plutôt grande se tenait entre ses deux vitres et derrière ce dernier, se tenant debout dans un costume entièrement noir avec quelques petites touches dorées par-ci par là, Jonas Lawrence Kennedy observait la tour de fer qui défigurait l'horizon et cachait la majeure partie des Nouveaux Fils, pointés du doigt comme étant les responsables de l'explosion. Il tenait dans ses mains se rejoignant le pommeau doré également de sa canne noir qu'il avait prise pour aller avec son costume, n'étant pas sujet à un quelconque problème de marche ou de maintien. Elle faisait ici plus office d'accessoire que de réel aide. Sur la table se tenait un verre de whisky en partie entamé et laissé à l'abandon, permettant aux glaçons de se prendre pour des icebergs alors qu'ils fondaient peu à peu. Dans la bouche du patron se tenait un cigare dont le bout rougeoyant à chaque inspiration donnait un peu de couleur au vieil homme. La fumée qui s'en échappait dessinait des formes abstraites sur fond du soleil se couchant dans le désert du Nevada, rendant le ciel dans des tons orangés.

Le père Kennedy était pensif sur les derniers évènements qui c'était déroulé. D'abord dans sa ville mais aussi dans le reste du pays. C'était la troisième métasphère qui explosait, pour ce qu'il en savait, la réception des ondes radios ou télés n'étaient plus au beau fixe et la liaison internet était filtrée par les forces armées qui tenaient la ville en quarantaine. Pour ainsi dire, peu de gens savaient ce qui se passait hors des murs depuis l'explosion. Et Jonas faisait fort heureusement partie de ses gens là, à la différence de ses alliés et rivaux des autres casinos. Enfin, ce n'était pas exactement lui, mais un de ses protégés qui pouvait briser n'importe quelle barrière de sécurité virtuelle, déjà avant la catastrophe mais encore plus depuis. Pour certains, devenir un porteur pouvait être considéré comme une bénédiction. Ce n'était pas le cas du leader du Syndicat qui avait vu sa famille s'éclaté en partie et surtout, sa femme le quitter suite à l'épidémie qui suivit quelques semaines après. Elle faisait partie des premières victimes et il se maudissait d'être encore en vie et d'être devenu un de ses porteurs, un de ses monstres que le gouvernement cherchait à réduire au silence. Il ne serait même pas étonné s'ils se décidaient à bombarder la ville pour tous les tuer. Mais c'était précisément ce qui l'inquiétait pour le moment, alors que son regard se posait sur le mur qui entourait la ville à l'image du mur en Allemagne qui coupait le pays en deux. Lors d'une de ses dernières sorties où il avait donné rendez-vous à un des nouveaux fils pour mener son enquête. Des militaires étaient sortit de leur cachette pour les attaquer tous les deux et c'était surtout par chance qu'il avait pu rejoindre son bunker du jeu. Ca ne l'avait pas fait avancer dans son but de retrouver le responsable, indirect, de la mort de sa femme, mais ça lui avait donné une nouvelle priorité.

Il inspira une nouvelle fois, de manière plus profonde, alors qu'on frappait à la porte. Il saisit le cigare dans sa main droite et expira la fumée une dernière fois, sans détourner le regard ni prêter attention au bruit qui venait du couloir. Il savait qui demandait à rentrer dans son bureau puisqu'il l'y avait lui-même convié. Et si ce n'était pas lui, il serait bien vite renvoyer d'où il vient sans chercher à savoir ce qu'il désirait, il y avait des choses plus importante à discuter. Il laissa passer quelques secondes avant de pousser de sa voix profonde un "Entrez !" à destination de son rendez-vous, assez fort pour qu'il puisse l'entendre. Il remit son cigare dans le creux de sa bouche, le serrant avec ses dents tout en continuant à regarder l'horizon.
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ð Alexis R. Kermarrec ð
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Alexis R. Kermarrec


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MessageSujet: Re: Des souris et des hommes   Des souris et des hommes Icon_minitimeSam 23 Juin - 7:48

    Ces derniers jours n'avaient pas été de tout repos. En effet, j'avais dû faire en sorte de récupérer des informations confidentielles qui appartenaient à des casinos rivaux. J'avais cette foutue impression que les choses ne changeaient pas d'un poil, que le Syndicat se dorait la pilule dans cette fournaise que représentait Casinopolis, les Nouveaux Fils qui complotaient sans doute contre les deux autres camps et bien sûr, les Rôdeurs, qui se contentaient de survivre…enfin, ça, je n'en étais pas sûr, car nous pourrions avoir de grandes surprises. Ne jamais sous-estimer ses ennemis, c'est là la base de toute confrontation. Enfin ça…c'est difficilement assimilable par la plupart, qui préfèrent vomir leur fierté à tout va.

    Aujourd'hui, pas question de se taper une autre course-poursuite. J'en avais ma claque d'être prit à partit par ces foutus bandes qui étaient à la botte de grandes fortunes locales. C'était à croire que le Syndicat n'était pas soudé. Ces hommes étaient si pourris les uns que les autres qu'il serait difficile de parler d'alliance. Et si un jour ils le clamaient…je commencerais à m'inquiéter sérieusement. Après tout, j'avais de quoi. Cela voudrait forcément dire qu'ils complotaient les uns contre les autres en faisant un semblant d'unité. La grande hypocrisie, quoi.

    J'étais donc resté au calme dans ce qui était mes appartements. Le nez devant l'écran. J'étais incapable de m'en décrocher, depuis. Sans compter que mes pouvoirs ne cessaient de me surprendre. Les yeux rougis par la fatigue, je n'avais pas vu l'heure tourner. Mon cerveau marchait à deux cent à l'heure et je n'avais même pas le temps de songer à mes besoins…alimentaires. Ce qui faisait que je perdais du poids et dormais très mal. Mais je m'en foutais. J'étais en vie, c'était le plus important.

    Ma destination désormais était le dernier étage du Kennedy's Palace. J'avais un rendez-vous qu'il m'était impossible de rater car il était avec le patron des lieux, et mon patron par la même occasion. Il pouvait se dire boss du Syndicat, mais s'il était le boss de quelqu'un, c'était surtout de moi - sans prétention. Je ne verrais pas l'intérêt de se vanter d'être inférieur à quelqu'un, mais qu'importe. En quelques sortes, il m'avait sauvé…mais impossible de le lui dire, il s'en doutait sans doute très facilement. J'étais désormais un livre ouvert pour Jonas, qui, après avoir frappé deux coups contre sa porte, me permit de presser la poignée avec un « entrez » qui lui ressemblait tant. Profond, mais cette profondeur cachait quelque chose d'enfoui. Cet homme, je le sentais, était terriblement malheureux. Mais ce n'était pas mes affaires…j'avais mes parents à sauver, et mon frère aussi.

    Une fois dans la vaste pièce, je pris soin de refermer derrière moi, mon sac à dos sur l'épaule. Je lui adressais un sourire qui tenait du respect, non pas d'une amitié qui, je le savais, ne naîtrais probablement jamais entre nous. Trop de différences, sans doute. Je ne voyais pas encore son visage, mais je le savais en train de fumer son cigare de luxe, parfum qu'il avait laissé dans l'air ambiant de la pièce.


    « Bonjour, monsieur. N'appréciant pas vraiment l'appeler Jonas, je préférais garder mes distances, car je tenais cet homme en respect. Belle journée, non ? »

    Quel con je faisais. Rien que ça, je commençais à me couvrir de honte. Je soupirais, conscient de ma bêtise. Je ne réussirais sans doute jamais à paraître normal face à lui. Peut-être parce que je ne l'étais pas, tout simplement.

    « Laissez tomber cette remarque pour cette fois. Comme prévu, me voilà. »
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