affinités ou plus à voir....

Une journée comme une autre, dans une ville délabrée qui essayait de se relevé de l'explosion et de se débrouillé du mieux que possible malgré la quarantaine dont elle subissait les frais. Il fallait que les moins nantis soient plus qu'ingénieux afin de pouvoir survivre dans ce nouveau monde pour ne pas être englouti par les plus forts qu'eux. Elle était en route vers son lieu de travail Marthanóir dans les bras, voulant dire survivant en irlandais, car c'était un survivant lui aussi. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait voulut le garder, après que lui l'ai trouvé dans la rue, car c’était bien lui qui l'avait trouvé, il n'arrêtait pas de revenir à elle. Elle savait encore moins pourquoi depuis qu'elle l'avait accepté chez elle, elle ne voulait jamais le laisser seul, peut-être parce qu'elle avait déjà vu certains de ses voisins manger des animaux, tels des chats et des chiens, et qu'elle ne voulait pas qu'ils lui fassent subir le même sort. Toujours est-il que son patron, Henrik, avait fini par accepté la bête sur son lieu de travail, à condition qu'elle reste dans son bureau, sans faire de dégâts, jusqu'à maintenant la boule de poils était rester sage comme une image, le suédois lui avait même laissé une litière improviser. Ciara de son bord lui avait fait un jouait pour le désennuyer avec une bouteille en plastique et un peu n’importe quoi en métal qui faisait du bruit, c’était fou comme il aimait les cliquetis que cela produisait.

Elle était presque rendue au bar lorsqu’elle tomba sur un homme qui n’avait pas été gâté par les événements légèrement crasseux, maigre et des vêtements déchirés. Le chat feula et planta ses griffes dans les bras de la rouquine à l’approche de l’homme. Sur le coup elle grimaça de douleur avant de retrouver son visage normal, sans émotion. L’inconnu en question voulait acheter son animal. Aussi bien dire qu’il se retrouvait face à un mur de béton. Il était hors de question que se retrouve entre les griffes d’un pur étranger qui risquait de le déguster entre deux tranches de pains. Il avait été insistant pendant un moment. Il renonça en voyant qu’elle n’allait pas changer d’idée, même pour tout l’or du monde. Ce n’est qu’une fois qu’il s’éloigna d’eux que le félin retira ses griffes de la chaire de sa maîtresse.

Quelques pas plus tard, elle arriva enfin au Konungariket alkohol, un des seuls bars qui avait pu se relever. Saluant le videur, elle entra par la porte arrière. Alla déposer la batte à 4 pattes dans le bureau de son patron. Où elle rencontra ledit patron.

« Salut Ciara et Marthanóir. »

« Salut. »

Elle déposa l’animal et lui lança son jouet, après le lequel il courut à cœur joie, avant de l’asséné de coups de patte.

« C’est quoi ces marques? »

Elle regarda ses bras, c’est là qu’elle vit les points rouges.

« Ah ça ? C’est lui, il a planté ses griffes dedans quand un drôle de bonhomme elle venu me voir pour l’acheter. J’crois qu’il ne l’aimait pas… T’aurais pas des pansements ? »

« Dans la cuisine ans la boîte de premier soin accrocher au mur. »

« Merci. »

Henrik fut surpris qu’elle utilise ce mot, non pas qu’elle avait un air bête normalement même quand on lui venait en aide, mais quand on connaissait son problème avec les sentiments on pouvait dire que c’était surprenant de la voir employer ce mot. En réalité c’est qu’elle avait souvent entendu des personnes le dire dans ce genre de situation, elle se disait que peut-être qu’en imitant les autres elle aurait plus facilement des sentiments. Sur ce, elle alla dans la pièce du cuisinier, trouve la boîte en question et mis de petits pansements sur les marques de griffes, après les avoirs désinfecter avec l’alcool. S’armant de son carnet, d’un stylo et de son tablier muni de poches pour y mettre du change, elle commença son service. Elle eut drôle à une ou deux remarques désobligeantes de clients qui lui passèrent 4 pieds par-dessus la tête. Avant de tombé sur un brun qui était venu assez souvent pour qu’elle se souvienne de sa figure et qu’elle ait l’impression qu’a chaque fois qu’il venait c’était à la même table ou tout du moins dans son secteur.

« Monsieur veut quoi ce soir? »

« Monsieur désirerait un Black Label, comme d'habitude

Comment va mademoiselle, ce soir ? »

Il la regardait d’une drôle de façon. D’aussi loin qu’elle puisse se souvenir c’était qui portait ce regard ou encore un qui s’en approchait, sur elle. Pourquoi il la regardait comme ça? Elle avait une tâche sur elle? Elle n’en avait pas à ce qu’elle sache. Alors, c’était les pansements qu’elle avait sur ses avant-bras? Hum fort peu probable il n’avait pas l’air de s’y être réellement attardé. Une chose de plus à laquelle elle ne réussissait pas à trouver une réponse. En attendant de trouver une réponse, qui ne viendrait somme tout jamais, il lui avait énoncé ce qu’il désirait. Mais il l’avait dit avec un autre air, il avait déjà eu cette expression faciale avant? Avec sa mémoire cela lui était difficile de le savoir clairement. Cependant cette fois-ci aussi elle se demandait pourquoi il la regardait ainsi. Décidément, elle n’était pas faite pour comprendre les autres, surtout pour ce qui était de déchiffrer le langage non verbal. Néanmoins, malgré son questionnement intérieur, elle nota correctement l’objet de ses désires dans son petit calepin, celui dont toute serveuse se doit d’avoir, surtout si elle voulait servir correctement ses clients.

« La mademoiselle va bien. »

En même temps vous me direz que c’est normal qu’elle se sente bien, sa déficience sentimentale ne lui permettant qu’en de rare, très rare moments, de se sentir mal elle ne pouvait que bien ce sentir, tout du moins c’est ce que sont sens logique lui disait.

« Je reviens bientôt avec votre bière. »

Le bar n’était heureusement pas loin et la personne qui le tenait pour cette nuit était le grand blond qui servait de patron en ce lieu, le barman habituel étant absent, il n’avait pas trouvé de personne pour le remplacer. Il fallait aussi dire que la main d’œuvre ne courrait pas les lieux en ce moment.

« Je voudrais une Black Label pour le monsieur de la table 24. »

« Encore à la même table on dirait. Ça en devient presque louche. »

« Pourquoi? »

Voulant savoir ce qui pouvait y avoir de bizarre à ce qu’une personne s’assise toujours à la même place lorsqu’elle vient dans un endroit comme ici, un bar. Pour elle il n’y avait pas de lien entre prendre la même place à chaque fois et avoir l’air louche.

« Laisse faire. »

Visiblement le patron avait compris qu’il ne réussirait pas à lui faire comprendre ce qu’il voulait dire.

« Je te conseille juste de faire attention, je le trouve trop louche, mais qui sait peut-être que c'est juste parce qu’il à l’ œil sur toi…. En tout cas moi je l’ai à l’œil. » Avait-il dit en fouillant dans les bouteilles. « Tiens voilà, moi qui avais peur qu’il n’en reste plus, je crois que c’était la dernière. »

Commande en place sur son plateau, elle était prête à la transporter jusqu’à bon port. Déposant la bouteille sur la table en faisant attention, comme elle avait vu les autres serveuses le faire.

« Vous avez été chanceux, le patron croit que c’était la dernière en stock. » Crut-elle bon de spécifier. « Vous voulez autre chose? On a des sandwichs si vous avez faim? »

Mais pourquoi est-ce qu’elle parlait de sandwichs? Ah oui, c’était aussi parce qu’elle avait vu certaines de ses collègues en proposer, sauf qu’elles, elles le faisaient surtout dans les moments où les personnes mangeaient, par exemple sous l’heure du dîner ou bien du souper.

« Voilà qui est parfait…

»

« Merci

je pense même que votre patron vous couve beaucoup trop. »

« Ça ira, mais si vous avez du temps, j'aimerais discuter avec vous… »

Faudrait sérieusement qu’elle apprenne à décoder le regard des personnes un de ces jours. Alors qu’elle allait chercher ladite bière, elle n’avait pas remarqué le regard de Kimmo se balader sur elle, mais le patron lui ne l’avait pas loupé. Mais n’en avait pas dit mot. Elle était revenue avec la commande. Après l’avoir remercié, il lui dit que son patron la couvrait trop. Ce son les poules et les autres oiseaux qui couvrent leurs petits, or Henrik n’était pas un volatile. Il y avait aussi eu un clin d’œil, elle en avait rarement vu, cependant elle avait déjà remarqué une ou deux collègues giflés l’expéditeur. Faut aussi dire qu’elle avait aussi entendu des remarques qu’on lui avait dit que c’était plus qu’impoli, qui expliquaient aisément la raison de la claque sur la gueule. Or ici il n’y avait pas eu, fort heureusement pour elle, elle aurait peut-être été triste de marquer, ce visage de cette façon.

« Ça ira, mais si vous avez du temps, j'aimerais discuter avec vous… »

Il voulait parler, mais de quoi? De quoi est-ce qu’il voudrait bien discuter avec elle? Elle qui était habituée qu’on évite de lui parler lorsqu’on ne la connaissait pas, parce que comme osait le dire certains à voix basse « ce n’est qu’une psychopathe ». Alors, elle était curieuse… ou c’était le mot curieuse. Curiosité qui fut suivit par quelque chose qui était complètement inconnu dans son répertoire… tout du moins d’après ce qu’elle se souvenait… ce n’était pas un sentiment de peur bien qu’il fut accompagné d’une petite crainte de quelques secondes, le temps d’un frisson sur l’échine, chose qui lui arrivait tout le temps lorsqu’un sentiment non enregistrer au répertoire ou bien qui s’était très peu présenter venait faire son passage. Reste à savoir si cette visite-surprise avait été visible, ce qui était bien probable, ce qui pourrait peut-être entraîner une question à laquelle elle ne serait pas trop quoi répondre. En attendant, il fallait bien qu’elle réponde à la proposition qu’il lui avait faite.

« D’accord… »

Elle avait fait un rapide tour du regard du bar, remarquant deux nouvelles têtes dans l’établissement.

« Mais avant je vais juste aller servir ces personnes et après je vous reviens. »

Chose qui s’annonçait tout de même assez rapide, ils n’allaient pas prendre plusieurs heures à choisir ce qu’ils voulaient, ce n’était pas comme s’ils avaient des tonnes de variétés dans leur menu. Faisait le même manège que précédemment, c’est-à-dire aller au bar pour passer la commande et revenir aux tables leurs donner leurs dus. Voyant que c’était tranquille le patron retourna dans son bureau continuer ses trucs de patron, s’il n’y avait un problème, il y avait la petite clochette du bar qu’il pouvait entendre de son bureau, ou bien un bon crie. Ayant profité de la « disparition » du boss, un des clients dévoila son véritable visage. S’étant tranquillement avancer prêt d’elle, ayant fait mine d’aller aux toilettes, alors qu’elle retournait à la table de Kimmo. Il s’était glissé derrière elle lui tordant le bras avant de dire :

« Que personne ne bouge et tout ira bien…Toi ma belle tu vas ouvrir la caisse et tout me donner avant que le grand blond n’arrive, sinon ça va mal aller pour toi compris? »

Elle ne répondit pas, elle essayait de se défaire de sa poigne et aussi de la lame sous la gorge.

« Compris?! »

« Oui. »

Il la força à faire demi-tour pour aller vers la caisse, même si elle continuait d’opposer de la résistance et d’essayer de se défaire de son emprise, ce qui ne fonctionnait pas.

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