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 Après vous… / Pv Ciara

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ð Vincent M. Kalderaš ð
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Vincent M. Kalderaš


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MessageSujet: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeLun 2 Avr - 8:10

    Dans un dernier effort, l'astre solaire s'étala et disparut complètement. La nuit quant à elle prenait les rênes et laissaient libre court à la déchéance humaine qui pouvait régner ici. Et malgré l'état du quartier, il y aurait pu y avoir bien pire, croyez-moi. Certes, les habitants de Twilight Suburb, comme tous les rôdeurs d'ailleurs, n'étaient pas réellement dans un univers sain. Mais qui l'était ? The Strip était-il plus sûr ? La question méritait d'être posée. Son regard balaya le quartier, du haut de son perchoir, sur le toit du Sector 9. C'était un endroit qu'il appréciait malgré la noirceur de leur avenir. L'espoir, il en donnait grâce à ses actes, ses paroles, et ses promesses. Des promesses qui bien sûr n'étaient pas prononcées dans le vent : Vincent serait capable de miser tout, sa vie en premier, pour pouvoir la tenir. Qu'en était-il des autres villes ? des autres continents ? On parlait de la Bête qui engloutissait tout sur son passage, mais où était-elle en train de crécher aujourd'hui ? Reviendrait-elle un jour sur ses pas ? Tellement de questions laissées sans réponses qui l'empêchaient de s'assoupir ou de reposer ses nerfs…mais il avait suffisamment vécu pour ne pas se laisser abattre. Il n'était pas seul.

    Derrière lui, toute une armée silencieuse. Armée étant un mot fort agressif, mais si cette assemblée était conviée à un danger de taille, elles sauraient riposter en conséquence. Ce qu'elle fait quotidiennement, de façon progressive, sans que la majorité des habitants s'en rendent compte, si ce n'est les concernés. Il est vrai qu'il était parfois difficile de croire au dévouement et à la force de ces « porteurs » qui formaient désormais l'élite de Twilight Suburb. Pourtant, c'était le seul espoir des rescapés, et ils étaient à peine en train de le comprendre…

    Le quarantenaire souleva sa carcasse et emprunta l'escalier de service pour sortir de la bâtisse. Il salua au passage Anja et disparut dans ce crépuscule amenant dangers et terreurs nocturnes. Vincent passa son manteau de cuir sur ses épaules, conscient que la chaleur du jour n'était pas comparable à ce froid mordant qui les rongeait dès la nuit tombée. Il fourra ses mains dans ses poches et entama sa marche vers Lithium Shelter, où il était sensé y retrouver une personne pour lui faire une livraison qu'il ne pouvait pas faire seul, raison de sécurité qu'il approuvait totalement. Il dû traverser des ruelles sombres, parfois agrémentée de quelques poubelles vomissant leurs déchets sur le bitume. Fermer les yeux sur la réalité ne servait à rien. Non, car le prochain objectif était de rétablir une hygiène digne de ce nom.

    Cette longue avenue résidentielle était éclairée. Chose qu'il avait rétablit dès lors où il avait prit connaissance de ses pouvoirs. Alors qu'il cherchait du regard le numéro écrit à la craie blanche de l'homme à qui il devait rendre service, il songea à Nina, qui devait sans doute l'attendre pour dîner à cette heure. Certes il l'avait prévenue de sa petite mission nocturne, mais n'avait pas précisé la durée de l'opération. La connaissant, elle qui s'inquiétait vite, il devrait abréger rapidement. À deux pâté de maison, des bruits de luttes, des voix aux intonations anormalement agressives.


    « Rendez-moi ça ! Tout de suite !, fit l'homme en tentant de garder le maximum de ses vivres dans ses bras. Vous…vous n'avez pas honte ?
    - File-nous tout ce que t'as le vieux, on a pas que ça à foutre !
    - Plutôt mourir ! »

    Durant cette conversation houleuse, Vincent accouru vers l'endroit dit et remarqua, d'un coup d'œil, qu'il s'agissait du voisin de son homme. N'ayant pas le temps de saluer ce brave garçon, il s'occupa d'ores et déjà du conflit.

    « Hé ! Qu'est-ce qui se passe, ici ?
    - I…Ils sont en train de me voler, je…
    - T'es qui toi, d'abord ? Dégage !
    - Drôle de façon d'accueillir les invités, remarqua t-il d'un ton ironique, on se partage le butin ?
    - H-Hein ?!
    - Quoi…mais t'as cru qu'on allait partager quoi que ce soit avec un mec comme toi ?
    - Et pourquoi pas ? »

    Premier essai : la diplomatie. Ceci ne semblait pas véritablement marcher, à la vue de leur regards. Ils finirent tout de même par se rendre compte que l'inconnu se foutait ouvertement de leur gueule : l'un d'eux s'approcha de lui et le poussa, une façon de provoquer plus que d'attaquer pour le faire fuir. « On t'as dit de virer, c'est clair ? » La tête du roumain partit dans celle de son interlocuteur, qui s'écrasa au sol comme une masse, sang gerbant du nez. Il en restait exactement quatre. Aussi étrange que cela puisse paraître, ils ne bougèrent pas de suite et tentèrent de réaliser les événements. Vincent passa entre la victime et les agresseurs, ne les quittant pas des yeux. S'ils se montraient réticents, il serait dans l'obligation d'user de ses dons de « porteur »…chose que craignait beaucoup des habitants du quartier, depuis l'explosion. Seul moyen d'intimidation fiable.

    « Je vous laisse exactement trois secondes pour disparaître. Ses poings se serrèrent. Un…deux… »
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeMar 3 Avr - 12:43

Elle n'était pas supposée travailler cette nuit, mais une amie, enfin lui avait demandé de la remplacer pour la nuit en disant qu'entre amie faut s'entraider, mais pour Ciara la notion d'amie pouvait être vague, alors que la jeune adulte travaillait le matin même. Comme elle n'avait rien d'autre à faire, elle avait accepté. Par ailleurs une chance qu'elle l'avait noté parce que sinon elle l'aurait oublier. Bien sûr elle ne passa pas par la rue la plus sécuritaire qui soit pour aller à son travail, ce qui n'aurait sans nul doute pas plus à son patron, mais tel un automate, elle ne ressentait pas de crainte en ces lieux. Simplement couverte d'une veste à capuchon elle était équipée pour affronter la froideur de la nuit.

Comme à l'habitude la nuit était sombre et fraîche, la rouquine aurait put s'y sentir plus en sécurité que pas mal de personnes, étant donné la nature de ses dons, si elle avait ressentit un sentiment à ce moment-là. Elle marchait donc dans cette ville quasi fantôme éclairer par la lumière du soleil qui se reflétait sur la lune et quelques lampadaires qui avaient survécu à la métasphère. Voyant quelques personnes qui n'avaient plus d'abri depuis le tragique événement, c'était triste comme image. Par ailleurs, elle crut même ressentir de la pitié pour un des nouveaux enfants de la rue, mais elle n’en était pas certaine, vous savez elle et les sentiments, ils ne se connaissaient pas beaucoup. Heureusement que les médicaments existent parce que sinon leurs rencontres auraient été encore plus rares. Lors de sa marche nocturne, elle fit la rencontre d'un chat errant qui l'avait abordé en se frottant contre sa jambe, fallait croire que la bête n'était pas craintive. L'animal se laissa même prendre dans les bras de la femme à la chevelure couleur feu. En fait, elle caressait l'animal non pas par plaisir, mais plus par mécanisme, elle avait vu pas mal de personnes le faire et à force de copier parfois ces gestes pour essayer de paraître plus normal, bien qu'elle aurait sans doute aimé ça si l'émotion avait été au rendez-vous. Puis il eut ce bruit, des voix dont elle ne connaissait pas les propriétaires et dont elle ne se préoccupa pas avant de tomber sur eux. En tout, il y avait 7 hommes, dont un qui était par terre avec le nez en sang. Parmi les autres, il y avait un homme qui tenait solidement les vivres qu'il avait entre les mains, quatre autres habillés un peu comme certains qui causaient des problèmes où elle travaillait et il y en avait un autre qui était entre eux qui semblaient être les malfrats et la personne qui devait être la victime. Alors que personne n'avait l'air de prêter attention à elle, elle avait arrêté son chemin pour observer la scène. Ainsi, elle put voir voir un des bandits sortir tranquillement un objet dont la partie métallique refléta faiblement la lumière. Un raisonnement se fit rapidement dans sa tête, qui disait arme en main disait mauvaises intentions, qui disait mauvaises intentions disaient mal, qui disait mal disait faut intervenir. Sans lâcher l'animal qu'elle avait toujours dans ses bras, un piège se mit en place. Une ombre parmi les ombres s’était faufilée sur le sol jusqu'à atteindre l'ombre de l'homme au couteau. Le pauvre ne comprit pas ce qu'il lui arrivait, alors qu'il se retrouva exactement dans la même position que celle qui le manipulait, c'est-à-dire comme s'il caressait une boule de poil qu'il tenait dans ses bras, montrant ainsi son couteau aux yeux de tous. Ce n'est que là qu'elle déposa la boule de poils sur pattes sur le sol.


"A votre place je partirais tout de suite."

"La pouffiasse t'es qui pour nous donner des ordres? C'est déjà assez avec l'autre con."

Elle tourna sur elle-même de manière à ce que son ami soi fasse à lui, l'autre compris ce qui se passait que lorsqu'il se retrouva avec l'arme de son ami sous la gorge. Elle n'avait pas envie de tuer l'un d'entre eux, juste de leur faire peur, bien que peut-être qu'elle risquait de leur faire un peu trop peur.

"Désolé mec, je ne sais pas ce qui m'arrive, c'est comme si je ne contrôlais plus mon corps."

"Pour la santé de votre ami, vous devriez peut-être réfléchir à ce que le gentil monsieur vous a conseillé de faire."
Avait elle dit sans aucune trace d'émotion dans sa voix et en faisait en sorte que sa victime presse encore plus sa lame sur la gorge de sa "proie".
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeMer 4 Avr - 7:20

    Ne jamais se fier aux apparences. Tenter la diplomatie après qu'on lui ait manqué de respect le laissait sur sa faim. Ce n'était qu'une façon de se retenir, de dissimuler, peut-être même d'apaiser ses pulsions. Mais un sang-chaud reste un sang-chaud. Il ne pourra sans doute jamais se défaire de ce péché capital : la colère. Gardant à l'esprit cette volonté de sa petite sœur qui restait profondément pacifiste. Il ne pouvait décidément pas le rester indéfiniment : les voleurs n'avaient pas bougé. D'ailleurs, l'un d'eux semblait crispé. Mircea n'y prêta pas attention et emmagasina un maximum de charge électrique dans ses avant-bras. La personne qui était derrière lui recula, aveuglée par les éclairs qui semblaient prendre de plus en plus d'ampleur.

    « …trois, souffla t-il entre ses dents. »

    Un trait de foudre frappa une première cible, qui se convulsa avant de s'écraser par terre, accompagnant ainsi le précédent. Un second frappa le prétendu chef, ce qui était plutôt facile à reconnaître étant donné que le trois quart de ses hommes étaient à se cacher derrière lui. Tels des chiens face à un orage d'Été, ils fuirent dès lors où ils virent l'état dans lequel il avait mit deux de leurs « amis ». « Viens Parker, on s'arrache ! Ils sont complètement fêlés ceux-là ! » Les quelques restants s'en allèrent en trottinant, pour ne pas dire en courant. Le pouls du roumain tenta de se stabiliser. Ses mains redevinrent normales, tout du moins en apparence : il ne valait mieux pas tenter de le toucher pour le moment. La raison est simple, car après avoir utilisé cette énergie électrique, tout son corps était devenu extrêmement conducteur. Oubliez les coups de jus que vous vous prenez avec le métal du caddie au supermarché, l'intensité est loin d'être la même. Il resta droit comme un i, dévisageant le dernier de la liste qui restait toujours immobile. Alors son regard glissa jusqu'à la jeune fille qui était à sa droite, et qui tirait presque la même tête que lui…

    Voyant qu'il ne semblait pas bouger, il expira profondément et relâcha sa poigne, qui lui valut des engourdissements passagers aux doigts.


    « Ça suffit, relâche-le. Il fit quelques pas vers la rôdeuse. Je te connais, petite. »

    Oui, il la connaissait, et cela ne datait que depuis une bonne semaine. Il l'avait vue, pas souriante pour un sou, servir des verres à des hommes à moitié assommés sur leur table de bar. Ce n'était pourtant pas une personne de foncièrement méchante, il le sentait. Les yeux du grand dadais fit un va et vient entre la victime et la jeune rouquine. Jusqu'à ce qu'il se poste face à l'immobile par contrainte et lui glisse ces quelques mots à l'oreille.

    « Tu diras à tes copains qu'ici, le vol n'est pas encore légiféré. Il marqua une pause. La prochaine fois, ce sera dans la tête, et ils ne se réveilleront pas. »

    Simples paroles en l'air ? Pas vraiment. Il en était capable, si c'était pour honorer ses convictions. Ou juste céder à sa rancune maladive et/ou à ses pulsions violentes. L'homme finit par être relâché de ses entraves invisibles et partit, après avoir faillit trébucher sur le corps de l'un de ses compagnons - qui n'étaient pas morts, rassurez-vous, ce n'était pas le genre de la maison. Le voyou disparut dans l'obscurité sous le regard assassin des personnes qui avaient assisté au spectacle. Elles étaient, d'ailleurs, aussitôt retournées à leurs occupations respectives une fois l'attention des deux "porteurs" de nouveau libre.

    « Merci…merci beaucoup, prononça l'homme derrière lui. Mircea pivota et lui offrit un sourire.
    - Ce n'est rien. Pensez à cacher vos vivres dans un lieu sûr, certaines personnes sont mal intentionnées.
    - Oui, je le ferais la prochaine fois, merci, et…excusez-moi, je dois y aller…au revoir ! »

    Le pauvre vieillard retourna chez lui, après avoir ramassé tout ce qui lui appartenait dans un carton. Le voisin, aussi cette personne à qui il était sensé rendre service, le salua et lui apporta le sac de provisions qu'il fallait emporter. Leur discussion fut brève, de façon à ne pas éveiller la curiosité d'autres personnes mal intentionnées. Il enfila l'anse qui reposa sur son épaule. Vincent reporta son attention sur la jeune fille, qui n'avait pas bougé d'un poil. Néanmoins, il remarqua que son teint était anormalement pâle. « Tu es sûre que tout va bien ? », l'interrogea t-il, visiblement inquiet. Peut-être se faisait-il des idées ?
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeLun 23 Avr - 18:41

Les flashs de lumières et le grésillement électrique, ne la firent pas sourciller, la peur?... Faut croire que comme la plus part du temps elle ne voulait pas sortir du placards de ses sentiments. Et puis elle n'aurait servit à rien, puisque les chocs électriques ne lui étaient pas destinés, mais aux malfrats. Ayant sous son contrôle un de leur confrère, lui permettant ainsi d'en menacer un autre, elle put tout de même voir les autres subir les foudres du rôdeur. Elle aurait put verser une larme pour eux, si seulement elle aurait connu le sentiment qu'on nomme empathie. Elle vit les malfrats partir en courant sans demander leur reste, tous sauf celui qu'elle avait sous son contrôle. Elle ne savait pas si elle devait le garder ainsi ou bien le laisser partir comme ses amis. La réponse vint non pas de son fort intérieur, mais de l'autre porteur, qui lui dit de le relâcher, chose qu'elle fit après qu'il ait été dire de "douces" paroles au pauvre humain. Wow! Attendez! Il avait dit qu'il la connaissait? À l’hôpital peut-être? Non, il n'avait pas la tête d'un des psychologues qu'elle avait croiser jusqu'à maintenant. Quelque part en ville, du moins ce qui en restait? Peu probable,... Elle traînait peu souvent à l'extérieur sauf si elle avait une destination. À son lieu de travail alors? Fort probable.... Mais elle ne saurais dire si elle l'avait déjà servit ou non. Elle ne prêta pas attention à ce qui se disait autour d'elle, ni même à ce que l'autre porteur allait chercher. Elle essayait plus de savoir quand il avait bien put la voir. Dans ce genre de moment elle se trouvait bien malchanceuse de ne pas avoir la mémoire la plus fonctionnelle qui soit, certains ayant la "fâcheuse" habitude de ne pas aimer qu'on ne les reconnaisse pas, d'autant plus lorsqu'il y avait eut discussion avec la personne concernée. Malgré son questionnement, elle n'oublia pas de relâcher son "otage" qui était partit à la vitesse grand V. Cependant elle ne partit pas pour autant, elle regardait le roumain toujours la même question en tête. Si seulement elle n'avait pas la mémoire aussi défaillante parfois, elle irait bien aduler la personne qui inventerait une pilule pour rendre la mémoire infaillible, surtout si elle trouve aussi elle qui permet d'avoir des sentiments. Elle était tellement obnubilée par essayer de trouver une réponse à sa question, qu'elle ne se rendit pas compte qu'elle avait pâlit, en même temps comment peut-on le savoir vous me direz? Vous marquez un point. Par exemple elle se rendit compte qu'elle saignait du nez lorsque le goût ferreux parvint à ses lèvres, qu'elle essuya avec sa manche. Tient c'était drôle, la plus part du temps cela lui arrivait lorsqu'elle dépassait ses limites avec son pouvoir, mais normalement contrôler ainsi juste une personne ne surpassait pas sa puissance. Ses médicaments peut-être? On l'avait bien prévenu qu'ils pouvaient y avoir des effets secondaire, faudrait qu'elle pense à se renseigner lorsqu'elle va revenir chez elle.

« Tu es sûre que tout va bien ? »

"Ouais, ouais."


Elle n'avait même pas essayer de trouver une excuse au fait que le sang sur manche devait paraître.

"On s'connait d'où?"

Voilà la question venait d'être poser en espérant qu'il n'en soit pas vexer, quoi que dans son cas il y avait de fortes chances qu'elle ne se sente même pas coupable de ne pas s'en souvenir.
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeMar 24 Avr - 10:30

    Ce n'était pas dans ses habitudes de laisser filer les personnes qui se sentaient mal. D'autant que cette jeune fille ne lui était pas complètement inconnue. Certes il y avait un nombre très important de personnes mal en point ici, mais il avait été suffisamment vif d'esprit pour rétablir au plus vite une hygiène stable. Ce n'était pas encore au top mais cela restait tout à fait vivable, disons que les contaminés mourront, les porteurs survivront, les humains subsisteront comme ils le peuvent…avec l'aide des Rôdeurs, bien sûr. Ils n'étaient pas là pour faire joli. Un seul porteur pouvait faire des dégâts considérables, alors imaginez une seule seconde qu'une armée de porteurs se pointent en face de vous ? Cela fait tout de suite froid dans le dos, vous vous en serez convaincus suffisamment tôt. Vincent aperçut la jeune femme passer sa manche contre son nez, qui révéla une tâche de sang de plus en plus abondante. Il avait de quoi s'inquiéter, donc. Ces saignements n'étaient pas dus à l'opération du saint-esprit. Enfin, au point où ils en étaient, le saint-esprit pouvait exister, ce n'était qu'un radin…

    Le roumain ne crut pas une seule seconde aux "ouais" de son interlocutrice qui semblait vouloir éviter le sujet. Il n'allait pas la forcer à dire tout ce qu'elle avait sur le coeur tout de suite, néanmoins, il fallait qu'il s'assure que ce ne soit pas aussi grave que ça pourrait l'être. C'était une porteuse, donc, la détérioration des cellules via contamination était écartée. Il ravala ses questions un moment et répondit à sa question, qui devait trouver réponse. Vincent s'empêcha également de poser sa main sur son épaule - il avait l'habitude d'être tactile, ce n'était qu'une déformation familiale, qui lui avait apporté plus d'amis que d'ennemis fort heureusement. Il ne fallait pas qu'il la touche avant dix bonnes minutes, sous peine de l'électrocuter par mégarde. Et ce n'était pas ce qu'il désirait, croyez-moi. Il ne voulait que lui apporter son aide.


    « À ton lieu de travail. Mircea lui offrit un sourire fort en sincérité et en chaleur humaine. Ça m'étonnerait que tu t'en souviennes, d'ailleurs. Pourtant, on a parlé un petit peu, ce jour-là. »

    La tonne de personnes qui devaient défiler dans ce bar devait juste être impressionnante. Pour cette petite perte de mémoire intempestive, il ne s'inquiétait pas trop - devrait-il, ceci dit ? Au point où ils en étaient il était plus inquiétant de la voir s'essuyer le nez rougi par le sang que de l'imaginer avoir des troubles de la mémoire. Vincent se pencha un peu pour tenter de coincer son regard dans celui de la jeune femme, qui semblait vouloir l'éviter à tout prix.

    « Est-ce que ces saignées de nez sont régulières ? »

    Au moins, il aurait essayé. Vince zieuta les personnes autour d'eux, par sécurité. Rien à signaler heureusement. Il réajusta l'anse du sac de provisions sur son épaule, puis poursuivit.

    « Tu as un peu de temps ? J'aimerais que tu m'accompagnes faire une petite course. »

    Non, il ne la mettait pas en danger. Il tentait seulement une approche qui n'était pas mal intentionnée, bien au contraire. Il connaissait ce genre de personnes difficiles à approcher et à mettre en confiance, mais il savait que si elle n'était pas expressive, c'était pour une bonne raison. Elle respirait la pureté malgré l'agressivité dont elle avait pu faire preuve tout à l'heure à l'égard de ces malfrats - ce qui était donc fondé. Notez, il était en train de la tutoyer depuis quelques minutes : cela signifiait bien qu'ils s'étaient parlés, et ce suffisamment longtemps pour avoir un minimum « sympathisé ». Nous n'irions pas jusqu'à dire qu'ils iraient se taper sur l'épaule, mais au moins, ils n'allaient pas se lancer des regards assassins pendant toute la soirée. Oh, Nina…j'espère que tu ne vas pas trop t'inquiéter.
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeLun 30 Avr - 5:27

Ce regard... Elle l'avait déjà vu, mais de la part d'une autre personne. Elle était gamine, il y avait des morceaux de vitre sur le sol, pieds nus elle avait piler dessus sans le vouloir, ça avait fait terriblement mal, et il y avait le garçon qui revient sous dans ses bribes de mémoire qui refont surface. Il avait un regard semblable, sans qu'elle ne s'en rende réellement compte, il avait voulut être rassurant. C'était toujours assez déroutants ses parties de son passés qui revenaient n'importe quand. Une fois le flash, qui dira à peine quelques secondes, elle revint à elle. C'était donc à son travail qu'ils s'étaient rencontrer et de sur quoi ils avaient parler ensemble d'après ce qu'il disait, heureusement il n'était pas offusqué qu'elle ne se souvienne plus de leur conversation. Mais de quoi avaient-ils bien put parler? Elle ne put pas lui poser la question, qu'il essaya de la regarder dans les yeux, elle n'aimait pas ça, lorsqu'on lui faisait ceci, elle avait toujours l'impression que la personne qui la regardait dans les yeux voulaient et pouvaient voir jusque dans son âme, afin de tout savoir sur elle, déjà qu'elle même était mélanger dans ce qu'elle avait de souvenir, imaginez si une autre personne y pénétrait. Voilà ce pour quoi elle tentait tant bien que mal d'éviter son regard. Mais essayait-il ainsi d'intercepter son regard? Puis il y eut la question qu'elle trouva quelque peu étrange. Pourquoi est-ce qu'il voulait savoir ça? Déjà qu'elle elle n'y prêtait pas grand attention, elle avait saigner du nez ... et puis? Non pas que ça lui arrivait tellement souvent que c'était rendu banal pour elle, bien au contraire, cela ne lui était pas arriver souvent, tout du moins selon elle, bien qu'elle aurait aussi bien put oublier que ça lui arrivait plus souvent qu'elle ne le croit. Alors voir quelqu'un qui semble s'en inquiété... car c'était bien ce qu'elle croyait que c'était... En même temps elle et les sentiments ça faisait deux. Cependant elle ne voyait pas de mal à répondre franchement à cette question.

"Hum non... La dernière fois je crois que c'était le mois passé et avant je ne me souviens de si ça m'est arriver ou non."

Devrait-elle dire que c'était peut-être un effet secondaire des médicaments qu'elle prenait? Peut-être, mais après il essayerait peut-être de savoir pourquoi elle les prend. Ça se dit tellement "bien" que c'est parce qu'elle a des problèmes avec les sentiments, qu'une fois sur mille ils viennent lui dirent bonjour et qu'en prime elle a des problèmes de mémoire, mais que pour le moment on n'a pas encore trouver les bon médicaments pour vraiment lui venir en aide. Surtout qu'elle en parlait certains la prenait aussitôt pour une psychopathe, qui pourrait les tuer sans aucun remord, bien que c'était vraiment que si elle les tuerait elle pourrait très bien ne pas ressentir ce sentiment appelé culpabilité, mais elle pourrait aussi bien le ressentir. C'était fou comment les gens pouvaient juger les autres bien rapidement, encore plus lorsqu'ils n'avaient pas une santé mentale "normale". Il lui demanda si elle voulait l'accompagner pour faire des courses. Sa première réaction fut de se demander mentalement :"Pourquoi?" N'ayant jamais vu des personnes qui se connaissaient à peine faire des courses ensemble. Sa seconde fut de regarder d'abord sa vieille montre, abîmer par le temps, mais surtout par le fameux souffle de l'explosion. Il lui restait au moins 45 minutes avant de devoir aller travailler... Comme à son habitude elle n'était préparer trop tôt pour aller au travail, ayant toujours peur d'oublier d'y aller. Ce qui lui laissait encore du temps pour rester avec cette homme. Qui d'après ce qu'elle avait vu n'était pas un danger, tout du moins pour elle, et puis son psychologue lui avait conseiller de faire de nouvelles connaissances, que ça pourrait l'aider.

"D'accord."

Sur ce ils commencèrent à marcher vers l'endroit où il devait aller, recroisant la boule de poil qu'elle avait lâcher un peu plus tôt, qui venait lui réclamer encore plus de flatteries. Fallait croire qu'il aimait les automates. D'ailleurs comme un automate programmer pour cela elle le reprit dans ses bras, le flattant sur dans le cou et derrière les oreilles. L'animal ronronna, ce qui la surpris un peu, c'était la première fois qu'un chat ronronnait avec elle. Puis elle reporta son attention sur l'homme qui devait avoir dans la quarantaine.

"On avait parler de quoi?"
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeMar 1 Mai - 0:45

    « Hum non… La dernière fois je crois que c'était le mois passé et avant je ne me souviens de si ça m'est arriver ou non. »

    Vincent n'était pas encore tout à fait idiot et observait la moindre parole, le moindre geste venant de cette jeune fille qui avait agressé un voyou tout à l'heure. Elle était une porteuse, cela ne faisait aucun doute, alors elle avait sa place parmi les Rôdeurs. Sans doute n'avait-elle pas eu la présence d'esprit de s'en rapprocher…ou elle ne s'en souvenait pas, naturellement. Il avait crut remarquer que cela faisait deux fois qu'elle parlait de pertes de mémoire. Ne pas se souvenir du visage du médecin, d'accord, c'est tout à fait plausible en soi. Mais oublier ce genre d'événements qui aurait attiré l'attention de la personne comme de toute une assemblée, c'était tout autre chose. Quelque chose manquait chez cette fille. Sourire ? Pleurer ? Sursauter de peur ? Il en venait à se demander si elle était capable de faire de telles prouesses sentimentales. En y réfléchissant, elle n'avait pas été désagréable la dernière fois, mais son visage était d'un marbre…s'en aurait fait fuir pas mal d'hommes comme de femmes, certains d'avoir à faire à une sociopathe égarée dans la nature. Ce que Mircea ne pensait pas, bien entendu. Il avait côtoyé des marginaux et en faisait partie malgré lui. Il ne pouvait que les comprendre de par leur statut.

    Pendant qu'elle devait être en train de réfléchir à la question qu'il lui avait posée, il fouilla dans sa poche pour en dégotter un paquet de mouchoir encore non entamé. Il le lui tendit, ce même sourire aux lèvres, sachant qu'il ne serait malheureusement pas communicatif, bien qu'il avait l'habitude de l'être. Au moins, elle ne se prendrait pas une décharge électrique par mégarde, ses doigts étaient de nouveau opérationnels.


    « Tiens, ajouta t-il en lui offrant le paquet pour s'essuyer à la place de sa pauvre manche. Tu devrais faire attention, dans ce cas. Ça peut être plus grave qu'il n'y paraît. »

    La surprise fut le fait que la jeune fille accepte sa requête. Elle allait donc l'accompagner, et c'était une très bonne chose pour elle comme pour lui d'ailleurs. Mais Vincent, bien que sûr des mots de la personne à qui il rendait service, ne se doutait pas de ce qui allait leur tomber dessus à leur point d'arrivée. Ainsi commencèrent-ils à marcher, guidés par les pas de l'aîné du duo. Ils croisèrent quelques personnes qui semblaient rentrer chez eux, ils avaient le regard morne et les yeux cernés par la fatigue - ou même la maladie pour certains. Certains humains subsistaient encore dans le quartier, placé sous quarantaine, tandis que d'autres attendaient que la mort vienne les faucher. Ils étaient contaminés, la vie était ainsi. Et bien qu'en ayant travaillé des nuits, il n'avait même pas trouvé de quoi soulager leurs maux, pour qu'ils puissent partir en paix. Ces pauvres femmes, enfants et hommes allaient partir comme des animaux, dans la souffrance absolue. À cette simple pensée, ses mains se crispèrent, l'une accrochée à l'anse du sac de provisions.

    Puis le chat que portait la jeune fille tout à l'heure revint vers elle, apparemment heureux de s'être trouvé quelqu'un de sympathique à adopter. Après tout, la plupart des habitants ne se fiaient plus aux animaux, mais uniquement de leur propre survie. Des ivrognes et d'autres malfrats qui rôdaient la nuit, eux, tuaient ces bestioles pour tenter d'en rapporter le peu de chair qu'ils avaient sur les os pour pouvoir se rassasier. Espérons que ce chat n'ait pas goûté aux coups de pieds des humains. Il ne le méritait pas. Comme tout ce que ces dit humains vivaient en ce moment.


    « Il a l'air de bien t'apprécier, fit-il remarquer. C'est rare de les voir en si bonne compagnie.
    - On avait parler de quoi? »

    Il réfléchit, fronçant légèrement les sourcils. Se rappeler exactement de ce qu'ils avaient parlés, c'était ardu. Mais il pouvait très bien en ressortir les points principaux. Il reporta son attention sur la demoiselle, gardant un œil sur le chemin qu'ils empruntaient, s'engouffrant dans des rues adjacentes de Lithium Shelter. Il fallait passer derrière ce gros pâté de maisons et ils y seraient. En théorie.

    « De tes horaires et des personnes que tu avais rencontrées avant moi…qui t'avaient manifestement tapées dans l'œil, pour certaines ! »

    Une en particulier, d'ailleurs. Mais passons. Si elle s'en inquiétait il lui dirait que c'était un homme, ça la rassurera suffisamment. Il releva la tête un peu et s'arrêta à un carrefour de ruelles. Vincent les regarda une à une, tentant de définir le chemin qu'on lui avait demandé d'emprunter. Ça ne l'étonnait visiblement pas que cet homme n'ait pas voulu s'aventurer seul jusqu'au lieu dit. Il aurait eu tellement la trouille qu'il aurait fait marche arrière dès les premiers pas. Car ces ruelles n'étaient que très faiblement éclairées, l'électricité marchant de façon très économique. On ne pouvait pas se permettre de gâcher au point où ils en étaient. Mais avec tous les porteurs qui s'étaient révélés et se révélaient au fil des jours, ils avaient de plus en plus de chances de sortir de cet enfer terrestre. Et de faire payer une bonne fois pour toute la dette au Syndicat et aux Nouveaux Fils…

    « C'est par là. Au fait, tu t'appelles… ? »

    Il prit à gauche et l'invita à faire un peu moins de bruit. Pas quelle était bruyante, bien au contraire même, mais on ne savait jamais sur qui - ou quoi - on pouvait tomber dans ces ruelles. Car ils s'écartaient vraiment du point de Lithium Shelter qui était sécurisé malgré la petite dispute de tout à l'heure. Les agents de Verevkine étaient partout, il ne fallait pas se méprendre. Et Dieu sait qu'ils étaient bien formés…

    « Tss ! Tss ! »

    Mauvaise pioche. Ils étaient suivis…ou peut-être étaient-ils tombés tout simplement dans une embuscade calculée. Même si cela semblait peu probable vu le débit de circulation piétonne dans cette ruelle qui était quasi-nulle une fois le voile nocturne glissé sur le quartier. Une personne qui s'était accrochée à un muret tomba par terre comme une pierre et se posta devant eux. Il avait la tête couverte par une capuche, mais on voyait parfaitement le bas de son visage qui était rongé par la vermine et la saleté.

    « Tss ! Tss ! On n'passe pas ! »

    Apparemment il se prenait pour quelque chose qu'il n'était pas. Il avait un TOC du langage qui ne laissait pas inaperçu. Vincent était plus que calme : il avait posé son regard sur la jeune fille à sa droite et avait une sale idée en tête. Deux autres vinrent le rejoindre et se trouvaient dans le même état que lui, physiquement parlant. Ils dégageaient une puanteur à en vomir ses tripes. Ils sortaient peut-être des égouts ? Mais comment avaient-ils réussi à en sortir vivants ? L'air agressifs, ils s'approchaient à pas de loups vers le duo de porteurs, pensant sans doute qu'ils avaient à faire à de banals humains, encore une fois. Pardonne-moi, Nina…je sais que tu n'aimes pas ça.
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeSam 19 Mai - 20:25

Il lui refit le même sourire qui lui rappelait un fantôme inconnu de son passé, le tout en lui tendant un objet, qui était en fait un paquet de mouchoirs. Qu'elle prit après qu’il lui ait dit qu'elle pouvait le prendre.

"Merci."

Elle avait essayé de sourire, mais aussi bien demander à un requin de vous faire un baiser sur la joue, ce qui lui fut impossible à faire, même si elle avait voulu. Elle prit volontiers, l'ouvrit et s'essuya bien mieux avec un des kleenex qu'il renfermait, avant de le ranger dans une poche de son pantalon. Elle accepta sa proposition, ils commencèrent à marcher et furent rattrapés par le chat, qu'elle avait à nouveau accueilli dans ses bras. Vincent dit qu'il devait l’apprécier pour être revenu la voir, elle se demandait bien ce que le quadrupède pouvait bien aimer chez elle, on lui disait souvent qu'elle faisait peur avec son air toujours figé dans le marbre. Mais elle ne s'attarda pas plus longtemps sur ce questionnement préférant savoir de quoi elle avait bien pu parler avec l'autre porteur. Parler de son horaire, des personnes qu’elle avait déjà croisées, donc manifestement quelques-unes lui avaient tapées dans l’œil comme il le disait? Elle se souvenait bien d'une personne qui se démarquait vraiment des autres, pour le nombre de fois qu'elle l'avait vu, pour se souvenir du visage d'une personne avec qui elle n'avait pas discuté, m'enfin qui avait juste dit ce qu'il vouloir avoir, et bien il fallait qu'elle l'ait vu pas mal souvent. L'ainé du duo ne semblait pas connaître par coeur son chemin, c'était ce qu'elle croyait, à l'entrée de plus d'une ruelle, mais il sembla l'avoir retrouvé et en profita pour connaître l'identité de la rouquine.

"Ciara Friedrich et toi?"

Elle le suivit, lui indiquant qu'elle ne devra pas faire trop de bruits. Territoire dangereux? Aux allures, oui. Donc, ils devraient faire attention, être à l'affût, même le chat l'était, la tête bien levée et ses oreilles bien dressées, prêtes à détecter quoi que ce soit. Qui d’ailleurs détectèrent avec une grande aisance la provenance des : « Tss! » Ciara regardant dans la même direction. Une silhouette humaine atterrissait devant eux.

« Tss ! Tss ! On n'passe pas ! »

Le chat feula, montrant ses petits crocs, sortant les griffes en voyant l’homme devant eux.

« Aïe Marthanóir. »

Bon maintenant qu’elle avait baptisé l’animal sans même vraiment y réfléchir, elle allait le garder c’était certain. Le tout avait été dit sans la moindre expression malgré la douleur qu’il avait causée de façon non volontaire. Il leur voulait quoi cet homme? En tout cas d’après ce qu’elle voyait il n’était pas parti pour pouvoir se trouver une petite amie. L’ombre aux pieds de l’Irlandaise dansait, devait-elle utiliser son don ou non? Était-il seul? La réponse à sa deuxième vint d’elle-même, sous la forme de deux autres silhouettes tout aussi « gâtées » par la vie que leur ami. Marthanóir sauta de ses bras pour se cacher derrière elle. Ces types n’avaient pas l’air très commode, ils avançaient trop tranquillement pour que ça ne cache pas de mauvaises intentions. Accessoirement elle venait de trouver une réponse à sa première question. Attendant qu’il y en ait un qui fut assez proche, son ombre s’insinua dans les autres, ce qui ne manquait pas vu le manqué d’éclairage des environs. Avant d’aller trapper une pauvre victime qui n’avait rien vu venir, peu de personnes se méfiaient des ombres, les croyant à tort comme étant inoffensives. Il ne put que sentir son corps se crisper et perdre le contrôle de celui-ci, tout en restant conscient, s’arrêtant net dans son avancé, éveillant les soupçons de ses camarades. Il était maintenant devenu, comme qui dirait une marionnette entre les griffes de l’Irlandaise. Répliquant ses mouvements, elle l’obligea ainsi à se mettre entre eux et ses amis, le forçant à se mettre face à eux, petit désavantage de ce point de vu là, la maîtresse des ombres se retrouvait maintenant dos aux trois inconnus, ne pouvant ainsi pas voir si l’un d’eux allait sortir une arme et bien avec une réaction quelconque. Elle se souvenait cependant de la position de l’un d’eux, avec de la chance il était peut-être à porter de coup. Partir les hostilités était-il vraiment une bonne idée ? Quand on y pensait, si on attendait encore un peu ça aurait été eux qui les auraient partis. Alors pourquoi est-ce qu’elle ne pourrait pas les partir? Elle n’y voyait pas d’inconvénient à le faire, le contraire aurait été surprenant en fait. Sur ce, elle essaya quelque chose, un crochet de droite, qui atteignit son destinataire en pleine figure. Elle espérait juste ne pas avoir fait une gaffe, elle ne savait pas tout le temps, voire rarement, voir la différence entre ce qui était bien et ce qui était mal. C’était vraiment le moment pour se poser la question, maintenant que le coup était déjà parti. Elle lâcha prise brièvement sur sa victime, le temps de pouvoir se retourner et de voir la figure-surprise de ceux qui l’accompagnaient et qui voulaient dire qu’ils allaient répliquer et qui se demandaient aussi ce qui était arriver à leur ami.
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeSam 23 Juin - 9:10

    « Ciara Friedrich et toi ?
    - Vincent Kalderaš, enchanté, Ciara. »

    Un prénom qui sonnait très irlandais, mais le nom, quant à lui, renvoyait à des racines germaniques. La jeune femme avait donc été le fruit d'un mélange assez surprenant, à moins qu'elle n'ait été adoptée, mais dans ce cas-là, il finirait tôt ou tard par le savoir. Ça pourrait entre autre expliquer sa manière d'agir, ses troubles, ce parfum de traumatisme. En tout cas, elle n'avait pas une santé parfaite et il ne se résoudrait pas à la laisser en plan dans ce quartier. Pas tant qu'elle sera complètement guérie de ces maux dont Vincent ignore encore beaucoup. Sac de provisions sur l'épaule, il fixa avec un certain mépris ceux qui se dressaient devant eux. Des rapaces, il n'y avait pas d'autres mots pour les qualifier. Ils usaient de la force - la répugnance que l'on pouvait ressentir en les voyant aurait pourtant suffit - pour arriver à leurs fins. Quant au roumain, lui, il usait de la force uniquement par nécessité…ou par impulsions. Jamais il ne calculera un quelconque geste violent.

    Ciara usa de ses pouvoirs. Quant à Vincent, lui, se refusa de les utiliser de nouveau. Non seulement il allait rentrer crevé comme pas deux, mais il allait également attirer les foudres de sa petite soeur. Qui détestait qu'il use de ses dons pour faire du mal…que ce soit à des personnes viles ou non, d'ailleurs. C'était son trop grand coeur qui était mis à l'épreuve. Il aimait profondément sa soeur, sa seule famille, et ne voulait pas lui faire honte, ou même la décevoir. Mircea était un homme qui faisait attention à ses proches. À ceux qu'il aimait et qu'ils l'aimaient. Le peu, bien entendu. Aujourd'hui, ils pouvaient se compter sur le doigt d'une main…si cette main n'est pas amputée de trois doigts, déjà.

    C'est en voyant Ciara agir en première ligne qu'il commença à être agacé. Il déposa le sac près de la poubelle éventrée par les mendiants, puis se rua sur ceux qui leur barraient la route, d'une rage non contrôlée.


    « Tu vas voir si on ne va pas passer ! », cracha t-il à l'homme qui avait osé leur faire face.

    Vincent lança son poing dans celui qui n'était pas immobilisé par les ombres de Ciara, profitant de l'hébétement de leurs compagnons pour agir. La mâchoire craqua, arrachant quelques dents de celle-ci. Il le mit à terre relativement rapidement, évitant par la même occasion les offenses de l'autre, qui avait trouvé bon de le prendre par surprise dès que Vincent avait le dos tourné. Tout ce qu'il se prit, c'est une barre de fer dans les reins, qui lui valurent une douleur vive. Mircea se courba légèrement, puis pivota pour pouvoir toucher son agresseur, avec succès. Il partit dans le mur, assommé sous le choc du crâne sur la paroi. En espérant que cet homme n'ait pas de séquelles graves…quoique, il le méritait, d'après lui.

    Se tenant l'une de ses hanches, il ne restait plus qu'un seul debout, toujours coincé par sa geôlière rousse. Vincent s'avança progressivement de cet homme, le fixant intensément. Le poing serré, maculé de quelques tâches de sang de ses compagnons, il finit par le lancer dans son ventre, lui coupant le souffle et surtout, lui touchant subtilement ses organes internes. Il aurait sans doute du mal à s'en remettre pour ce soir.


    « Je te le laisse, Ciara. », souffla t-il dans une de ses expirations.

    Il attrapa le sac de provisions, qu'il enfila de nouveau sur son épaule. Cela dit, il avait les épaules lourdes, signe qu'il souffrait du dos. Il espérait seulement qu'une de ses vertèbres n'ait pas été déplacée, ou qu'un pincement discal se soit installé. Il avait vraiment aucune envie de se coltiner ce genre de trucs. Mais bon. Il avait quarante ans, plus vingt.
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeMar 26 Juin - 19:31

Tiens son prénom lui disait quelque chose, peut-être qu’elle en avait déjà entendu parler quelque par, il se pouvait aussi fort bien qu’un pou plusieurs de ses clients aient porté ce prénom, après tout Vincent, c’était tout de même assez courant. Pour ce qui était de son nom de famille, ça ne lui disait rien, mais bien qu’elle ait de « légers » problèmes de mémoire elle se doutait que ce n’était pas américain comme nom. Elle se demandait bien pourquoi le plus part des personnes avaient pour habitude de dire « enchanté » après qu’une personne se soit présentée. Ça venait d’où cette habitude? Et surtout est-ce que cela servait réellement à quelque chose? Elle avait déjà essayé de savoir, mais on n’avait jamais trouvé une bonne explication à ses yeux. Mais ce n’était pas trop de temps de poser des questions, ils avaient de la visite, dont un qui finit par se faire manipuler par l’Irlandaise telle une marionnette géante aux cordes invisibles, le forçant à frapper un de ses coéquipiers. Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait partit ainsi les festivités, peut-être par simples réflexes ou bien instincts de survit qui lui aurait dit qu’il valait mieux agir tout de suite, que d’attendre que ce ne soit eux qui les commencent? Voyant que Vincent s’avançait vers leurs assaillants après leur avoir lancé une phrase qui annonçait clairement la suite des événements, elle se retourna, faisant en sorte que l’homme qu’elle tenait sous son emprise forcée de faire les mêmes mouvements qu’elle, se trouvait maintenant face à elle. Regardant la scène qui se déroulait sous ses yeux, si elle avait été normale, tout du moins sentimentalement parlant, elle aurait grimacé par empathie au coup qu’encaissa le roumain, peut-être aussi pour les autres, mais il y avait moins de chance. L’autre sous son emprise essaya un peu de se défaire de l’emprise invisible, dont il ignorait encore comment elle pouvait avoir celle-ci sur lui. L’insultant, mais ne sachant qu’elle avait un gros dérèglement sentiment, il ne savait pas que celles-ci passaient sur la dame à la chevelure de flammes comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Le pauvre l’avait même traité de « sale psychopathe », ce qui n’était peut-être pas si loin de la vérité tout compte fait. Ne voyant que cela n’avait aucun effet sur la personne qui le tenait sous son emprise il la boucla, sauf pour le juron qu’il lança lorsqu’il eut droit à un bon coup, dont malheureusement il ne put apaiser la douleur en se frottant, ni même rester bien longtemps replier sur lui-même, étant contraint contre son gré de retrouver la position la même position que la jeune femme.

« Je te le laisse, Ciara. »

Elle le regarda marcher un peu, il semblait ne pas être au meilleur de sa forme, le coup qu’il avait reçu avait été douloureux? C’était ce qui était le plus logique selon elle, ce qui ne l’empêcha tout de même pas de dire ceci :

« T’as mal. »

Avec le timbre de sa voix, c’était assez difficile de savoir si c’était une question ou bien une constatation. En même temps avec elle, il n’y avait aucune différence dans la tonalité de sa voix, sauf peut-être dans les rares moments lors desquels une émotion venait lui dire « bonjour », moments ou c’était d’avantage la panique qu’autre chose qui paraissait. Ciara eut une idée, l’homme qui était sympathique, tout du moins qui ne l’avait pas encore regardé comme le font certains à cause de sa manière d’agir, avait le dos quelque peu abîmer, alors que lui qu’elle avait encore, pour le moment, sous son contrôler, ne semblait pas avoir ce genre de problème. Alors, pourquoi ne pas se servir de sa pauvre victime comme d’un âne, comme le font certaines personnes dans d’autres pays qui n’ont pas assez d’argent pour avoir un camion pour transporter leurs marchandises? Et puis ce n’était pas comme s’il allait se plaindre, bon ok oralement, il le pourrait, mais son corps serait forcé de suivre à moins qu’il ne résiste jusqu’à ce que Ciara cède. S’approchant de l’inconnu pour qu’il ne reste qu’une distance respectable entre eux, les deux tournant à l’unisson, chacun vers leur droite, se retrouvant en quelque sorte dos à dos. Le libérant de ses entrailles, mais brièvement, juste le temps de sauter sur elle-même pour qu’ils se retrouvent côte à côte le visage dans la même direction. L’homme n’eut pas beaucoup de temps pour se rendre compte que pendant un court instant elle lui avait retiré ses chaînes invisibles.

« Attends. »

Elle s’approcha du quarantenaire en ajoutant :

« Toi t’as mal. Lui il n’a pas mal, il peut transporter le sac. Il n’aura pas le choix. »

« Mon cul, ça fait un mal de chien le coup qu’y m’a donné… Tu vas me lâcher maudite folle! »

L’insulte de celui-ci lui passant 10 pieds par-dessus la tête.

« Il peut toujours être bâillonné. » Suggéra-t-elle au cas ou qu'il ne se plaigne trop, sans vraiment de distinction dans sa voix pour qu’on sache si s’était une vraie suggestion ou non.

Elle ne laissa pas vraiment le choix à Vincent de dire quoi que ce soit contre son idée de ce servir de l’inconnu ainsi, tel un automate programmé ainsi, elle, c’était suffisamment approcher de lui pour imiter le mouvement de prendre le sac, pour qu’ainsi la victime le prenne réellement et le mette sur son épaule. Elle ne savait pas trop combien de temps elle allait pouvoir le maintenir sous son emprise, le tout dépendait de s’il aller résister, ce qu’il semblait être résigner à ne pas faire pour le moment, et aussi de si la destination n’était pas loin ou non. Elle suivit Vincent, le chat les suivit aussi, réussissant à grimper sur Ciara pour essayer de rester assit sur une de ses épaules, chose qui n’était pas simple à faire.
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeMer 27 Juin - 6:56

    Il est vrai qu'il avait prit un sale coup dans le dos, car une barre de fer, jusqu'à preuve du contraire, était tout sauf agréable à recevoir à pression humaine. Surtout qu'il semblait avoir bien visé, mais bon, voyons le bon côté des choses : ils avaient été mis tous au tapis, sauf cet abruti qui était sous l'emprise des ombres de Ciara et qui râlait comme une vieille à qui on aurait piqué son sac. Bien que ce soit plutôt l'inverse, car c'était lui qui avait voulu leur voler leur bien initialement. Chose qu'il ne put faire que dans ses rêves, fort heureusement pour les deux compagnons de mission. Le chat miaula, se frottant, queue en arabesque, contre la jambe du grand roumain. L'homme prit la peine de lui glisser une caresse sur le haut du crâne, chose qu'apprécia l'animal, sans aucun doute, puisqu'il ferma ses yeux et chercha d'autres gestes d'affection. Il n'avait plus dix-huit ans certes, mais il savait récupérer de sales coups. Ce n'était pas pour rien qu'il était devenu médecin, il y avait sans doute une compensation à faire, non ?

    Lorsqu'elle lui affirma qu'il avait mal - il n'avait pas vraiment prit ça pour une question vous me direz - il hocha la tête avec un sourire. Effectivement, Vincent avait mal mais il se força à étirer sa colonne vertébrale, sans pour autant forcer. Ce serait franchement idiot de se faire d'autant plus mal alors qu'il était déjà blessé. Lorsque Ciara lui fait une proposition pour que cet abruti soit baudet, il aurait aimé refuser étant donné qu'il était encore capable de porter pour ces quelques mètres à faire, mais elle ne lui donna visiblement pas le choix. Le sac de provisions sur l'épaule du "prisonnier", c'était avec une pointe d'inquiétude que Vincent lui laissait ce sac, étant donné l'importance qu'il pouvait avoir. Car oui, il serait en mesure de remplir l'estomac pour deux familles entières et ce pendant presque un mois. Difficile d'y croire lorsque l'on voit le gabarit, et pourtant…


    « Mon cul, ça fait un mal de chien le coup qu'y m'a donné… Tu vas me lâcher maudite folle!
    - Drôle de façon de parler aux dames, Dom Juan, glissa le roumain à son attention. »

    Il passa donc devant la troupe pour ouvrir la voie et ainsi faire office de guide. Ils n'eurent qu'à tourner à droite, aller au fond de la ruelle et frapper à une porte qui se trouvait dans un renfoncement. Personne n'était capable de deviner que des réfugiés se trouvaient là-dedans, encore moins de deviner qu'ils étaient armés jusqu'aux dents pour pouvoir protéger les leurs. La sécurité était, malgré tout, assurée dans ce genre de zones, et Alexei s'en occupait avec beaucoup d'intelligence. Ses hommes se dispersaient sur le terrain pour pouvoir tenir position dans des camps de réfugiés et ainsi avoir une main mise sur tous les endroits susceptibles d'être attaqués ou pillés.

    Vincent frappe deux fois contre la petite porte en métal lourd, une visière s'ouvre et deux yeux se pointent vers eux.


    « Qu'est-ce que vous voulez ? Il n'y a rien à voir par ici.
    - J'ai une livraison à faire, c'est H. K. qui m'envoie. »

    Trop dangereux de divulguer les noms de ceux qui gardaient certaines provisions. Alors les initiales suffisaient, parfois des noms de codes. C'était, malheureusement, les règles de la rue, les règles d'un quartier mit sous quarantaine. Le médecin s'empara du sac de provision pendant que la porte était en train de se déverrouiller, puis il leur offrit ce qui leur revenait. Un bras féminin attrapa la sangle et le passa à quelqu'un d'autre derrière, en toute discrétion. Entre la fine lisière de la porte, elle leur souffla :

    « Merci beaucoup…
    - Prenez soin de vous. Au revoir. »

    Elle referme la porte, l'âne continue de parler mais finalement, ils reviennent sur leurs pas pour pouvoir retourner dans un coin qu'ils connaissaient. Puis ils stoppèrent leur marche. C'est alors que Vincent croisa ses bras contre son torse, fronçant légèrement les sourcils.

    « Tu peux le relâcher. »

    Dans les yeux du malfrat, une lueur inquiétante. Les bras du roumain se replacent le long de son corps, tandis qu'un de ses poings s'évertue à se fermer sur lui-même.

    « Maintenant ! »

    Il s'assure que Ciara peut bouger sans influencer ses mouvements, puis il lance, sans attendre, son avant-bras dans le cou du malfrat. Le souffle coupé, il tousse et se plie en deux par terre, tentant de reprendre sa respiration. Il passe derrière Ciara, puis dépose sa main rougie par le sang des autres malfrats sur son épaule.

    « Allons-y. »
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MessageSujet: Re: Après vous… / Pv Ciara   Après vous… / Pv Ciara Icon_minitimeSam 7 Juil - 21:16

Dom Juan? Ça lui disait vaguement quelque chose. Elle en avait entendu parler ou bien elle avait déjà lu un livre ou autre chose qui en faisait mention. Il ne fallait pas trop qu’elle y pense, elle devait rester concentrée sur l’homme qui avait essayé de les voler un peu plus tôt. Ce qu’il transportait semblait être important, raison de plus pour être concentré afin qu’il ne parte pas avec le sac et son contenu. Le petit groupe n’eut, d’ailleurs, pas un chemin bien long à faire, quelques mètres tout au plus. Ciara observait la scène, une visière c’était ouvert sur la porte laissait paraître une paire d’yeux et passer une voix féminine. Ils se seraient trompés d’endroit? Cette femme n’était pas la destinataire de ce sac? C’est ce qu’avait cru comprendre l’Irlandaise, avant que le Roumain ne dise à l’inconnue de qui venait le colis et qu’un bras féminin, sans doute appartenant à la propriétaire de la voix, vint prendre le sac en question qu’on lui tendait, avant que le trio ne retourne sur leurs pas. S’arrêtant au point de rencontre de leur prisonnier et de ses copains malfrat. Écoutant Vincent, elle relâchant le voleur de ses « griffes » invisible, le chat profitant du fait que la rouquine n’avait plu à contrôler le voleur, pour retrouver sa place de tout à l’heure au creux de ses bras. Le « pauvre »malotru reçut un bon coup en pleine gorge. Regardant la scène avec une certaine intrigue dans le regard, la tête légèrement penchée sur le côté. Il n’arrivait plus à respirer. Il avait quelque chose de « briser »? Essayant de ressentir sans grand succès ce que l’homme ressentait. Lorsque Vincent avait mis sa main sur son épaule, elle s’était retournée pour marcher, mais avait gardé un regard sur le l’homme malhonnête le temps de quelques paroles.

« Il a mal. »

Va savoir si c’était une affirmation ou bien si elle posait une question, avec elle cela pouvait aussi bien être un que l’autre, comme tout à l’heure quoi. Avançant en caressant le cou du chat errant, qui semblait aimer à en entendre les ronronnements qu’il poussait, bien que dans son geste il n’y avait aucun sentiment, fait simplement automatique comme une sorte d’automatisme. C’est par ailleurs en flattant la douce fourrure de l’animal qu’elle remarqua l’heure qu’il était sur sa montre. Il restait environ 10 minutes avant que son quart de travail ne commence et elle était à environ 15 ou 20 minutes de marche de son lieu de travail, peut-être plus ou bien elle était plus près qu’elle ne le pensait. Bref, c’était dans ce genre de moment que si elle avait eu une santé mentale normale elle aurait commencé à être stressée et elle aurait dit : « Oh shit! Faut que je me grouiller! Mon patron va me tuer si je suis en retard. » Ce qui n’était pas le cas chez elle. D’un autre bord, faut aussi ce dire que les employés ne courent pas les rues depuis l’explosion, alors peu de gérants seraient enclins à virer quelqu’un pour la seule excuse qu’elle a été une fois ou bien plusieurs fois en retard.

« Faut que j’y aille, je commence bientôt à travailler… Bye. »

Peut-être un peu brutal comme façon de dire au revoir ou bien à bientôt, mais elle ne savait pas trop quoi dire d’autre. Ainsi, la rouquine se dirigea vers son lieu de travail, ne lâchant pas le chat, ce qui n’était pas pour lui déplaire, elle allait le garder et elle savait qu’elle réussirait à convaincre le grand blond qui lui servait de supérieur de pouvoir l’apporter dans le bar.
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