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 Nina L. Kalderaš

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ð Nina L. Kalderaš ð
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Nina L. Kalderaš


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Pouvoirs : Hydroadaptation
Emploi/Etudes : Danseuse/Aide-ménagère

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MessageSujet: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitimeLun 2 Avr - 23:31

Nina L. Kalderaš Testt
Nina Luana Kalderaš

■ Age ● 28 ans
■ Date de naissance • 6 décembre 1983
■ Nationalité ● Roumaine
■ Groupe ● Rôdeur

■ Karma ● [x]Bon [0]Mauvais [0]Neutre
Nina L. Kalderaš Wcmzdi
feat. Mila Kunis


Pouvoirs

Souffle aquatique

Deux petites branchies prennent le relais du canal respiratoire pour filtrer l’oxygène dans l’eau. Cela lui permet de respirer, mais aussi d’en stocker une partie dans ses propres poumons – lesquels gardent cependant une capacité on ne peut plus humaine de deux litres.

Evolution positive


• Tous les trois cycles de respiration – hors situation de stress ou d’effort intense –, elle stocke l’équivalent d’une bouffée d’oxygène, qu’elle peut ensuite expirer sous forme de bulle à l’intention d’une autre personne ou garder en réserve en prévision d’efforts futurs.

• Pour peu qu’elle ne soit pas en situation de surconsommation, chaque respiration par branchie augmente sa réserve d’une autre bouffée d’air. Elle peut dès lors utiliser comme elle l’entend : pour sauver quelqu’un de la noyade ou pour améliorer sa propre endurance.

• Au repos, elle capte trois fois plus d’air qu’elle n’en a besoin pour vivre. Elle peut donc permettre à deux autres personnes de respirer de manière régulière ou récupérer son souffle deux fois plus vite après un effort intense.

Evolution negative


• Elle peut convertir l’oxygène stocké sous forme de jet de bulle sous haute pression, du diamètre d’un doigt. Si sa consommation en oxygène reste calme et régulière, il lui faut trois respirations pour se recharger et en créer un nouveau.

• Le jet de bulle grossit, pour prendre la taille d’un poing. Au repos, elle n’a plus besoin que de deux respirations pour se recharger.

• Elle est désormais susceptible de lancer un jet en continu, ou presque. Il est si puissant que chaque salve provoque un mouvement de recul plus ou moins violent – elle peut donc s’en servir pour repousser quelqu’un comme pour accélérer sa propre cadence.




Peau hydrosensitive

L’épiderme se couvre d’une couche lisse et imperméable qui s’adapte à l’environnement aquatique qu’elle rencontre.

Evolution positive


• Quand immergée, la seconde peau agit comme un miroir et prend peu à peu une teinte proche de celle de son environnement. Cela la rend moins repérable, mais un œil attentif verra toujours une sorte d’anomalie là où elle se trouve.

• Le camouflage s’améliore et imite presque parfaitement les reflets de l’eau. À moins de la chercher spécifiquement, il devient difficile de la repérer aussi longtemps qu’elle reste immobile.

• Dans l’eau, son corps est virtuellement invisible : la pigmentation reproduit exactement ce qui se trouve derrière elle, comme si elle n’existait pas. Un clapotis ou un mouvement brusque peut cependant toujours trahir sa position…

Evolution negative


• La seconde peau la protège des agressions mineures des longues trempettes, comme les peaux fripées ou certaines bactéries, et maintient son corps à température constante. La protection perd cependant de son efficacité en-dessous de quinze ou au-dessus de trente degrés Celsius.

• La couche s’épaissit pour faire face à des températures plus extrêmes, entre cinq et cinquante degrés Celsius. Elle isole par ailleurs l’épiderme d’additifs plus agressifs qui pourraient être dissous dans l’eau, comme un excès de sel, de chlore ou encore de très petites quantités de produits corrosifs.

• Sa peau peut littéralement supporter toute température naturelle de l’eau à l’état liquide, soit entre zéro et cent degrés Celsius. Elle peut par ailleurs résister longtemps à des environnements aquatiques irritants, voire mortels pour toute autre créature, avec un bémol toutefois : seule sa peau est protégée. Tout orifice entrouvert (écorchure, mais aussi lèvres, narines, paupières ou branchies) est donc susceptible d’entraîner de graves dommages internes.
Note : La pigmentation de cette peau est variable, et change de teinte en fonction des agressions qu’elle subit. Plus l’environnement est extrême, plus sa coloration tire vers des gammes peu naturelles.


Murmure des vagues

Son corps devient à l’écoute des vibrations de l’eau pour ainsi « sentir » ce qui se passe autour d’elle.

Evolution positive


• Dans l’eau, elle sent comme une onde autour d’elle, toujours la même. Si celle-ci change, elle sait que quelque chose a bougé dans les environs. L’écho reste cependant trop important pour déterminer d’où il vient et ce qui l’a produit. Pour peu que la perturbation se poursuit, elle peut toutefois estimer grossièrement à quelle distance se trouve le nouveau venu ou la vitesse à laquelle il évolue.

• Le signal s’éclaircit, et avec un peu de concentration il devient possible d’interpréter avec plus de précision la fréquence des perturbations. Elle peut ainsi donner une taille approximative ou deviner la direction que l’objet prend – s’approchant ou s’éloignant de sa propre position. Il reste cependant difficile de déterminer la position de la chose détectée sur la seule base de cette sensation.

• Une première vague prévient de l’intrusion, une seconde renseigne sur la distance, une troisième sur la vitesse, etc. Plus un objet se rapproche, plus il donne de renseignements sur lui-même avant même d’être en vue. Il suffit de rester à l’écoute et d’en tirer les bonnes conclusions.
Note : S’il y a plus d’un objet en mouvement, leurs ondes respectives entrent en résonnance et crée du « bruit ». Néanmoins un objet beaucoup plus gros ou plus rapide que les autres se distinguera toujours de la masse, lui permettant de se concentrer uniquement sur ce qui sort de la norme.

Evolution negative


• Elle prend conscience d’une certaine musicalité dans le rythme de l’eau qu’elle brasse à chaque mouvement. La résonnance évolue en fonction de l’acoustique des lieux : quand l’écho se distord, elle sait que la configuration a évolué. Il lui reste cependant impossible de déterminer exactement en quoi la zone à venir diffère de la précédente, sinon que plus la distorsion est violente, plus la prudence est de mise.

• Le décodage des vibrations s’affine, elle peut déterminer à la fréquence si un passage va en s’élargissant ou en s’étrécissant, ainsi que sentir venir un obstacle avant qu’il ne se présente. La cartographie ainsi obtenue demeure par contre très floue : elle indique les tendances, non la configuration précise des lieux.

• Tant qu’elle est en mouvement, rien n’échappe à ses sens. Ses brasses sont comme des yeux qu’elle lancerait au loin : elles précisent au fur et à mesure de son approche ce qui l’attend, jusqu’à finalement connaître la disposition exacte de chaque recoin.
Note : Tout objet en mouvement sur son chemin est cependant susceptible de perturber le signal et donc de fausser les prévisions.




Hydrodynamisme

Son corps s’adapte pour épouser les mouvements de l’eau et faciliter ses déplacements.

Evolution positive


• Sa silhouette s’affine, tandis que ses extrémités (mains, pieds, mais aussi nez et oreilles) s’aplatissent légèrement. Des gestes amples lui permettent d’évoluer dans l’eau en utilisant très peu d’énergie.

• Une excroissance de peau comble l’espace entre ses doigts, ses orteils, pour former des palmes. Ces dernières limitent les remous de ses déplacements tout en lui permettant de se déplacer à vitesse raisonnable sans perdre haleine.

• Son corps, tout en longueur et en finesse, est désormais taillé pour fendre les flots sans les troubler. Ses mains et ses pieds palmés, qui se sont allongés, lui permettent par ailleurs d’atteindre des pointes jusqu’à treize kilomètre-heure.

Evolution negative


• La structure musculaire de son corps se sculpte pour s’approcher de celle des nageurs olympiques.

• Ses articulations apprennent à se raidir et à s’assouplir quand il faut pour canaliser la force de l’eau plutôt que de la subir. Chacun de ses mouvements y gagne en puissance.

• Son corps est en parfaite harmonie avec l’environnement aquatique. Plus elle y évolue, plus son élan se renforce – au point qu’elle peut momentanément influer sur la direction du courant ou créer un mini-tourbillon.




Caractère

Nina est une artiste, dans l’acception la plus stricte du terme. Elle rit, elle pleure, elle danse, elle chante – en un mot comme en mille, elle vit et elle tient à ce que tout le monde le sache. Elle aime faire entendre sa petite voix fluette, pour dire des bêtises comme pour confier ses états d’âme les plus profonds, mais bien souvent le langage du corps devance de loin tout ce qu’elle pourra jamais dire. On lit sur son visage comme dans un livre ouvert, tant il concentre toutes ses émotions dans un minois expressif, sans ambiguïté.

D’une grande sensibilité, elle a tendance à prendre pour sien tout malheur porté à sa connaissance – au point qu’elle a préféré renoncer à suivre l’actualité, pour ne pas déprimer. Elle connaît trop bien la misère humaine que pour oser l’affronter de front, mais quand cette dernière vient à elle, elle ne peut s’empêcher de prendre dans les bras ceux qui ont souffert et de les couvrir d’amour. Elle pourrait ainsi paraître maternante, voire étouffante, mais cette approche lui permet surtout d’éviter de pleurer de concert avec les malheureux. Les gens comme son frère, capables de garder leur sang froid dans les situations les plus critiques, forcent d’autant plus son admiration.

Malgré ce qu’elle a vécu, ce à quoi elle a assisté, elle n’arrive pas à se défaire de l’idée qu’il y a une part de bonté en chaque être, et qu’il suffirait de se parler, de s’écouter pour se comprendre. C’est pourquoi elle a une sainte horreur de la violence, quelles que soient les circonstances. La force de cette illusion est telle qu’elle est prête à gober bien des mensonges, pour peu qu’ils aient des accents d’humanité ou fassent écho à ses propres sentiments. Sa confiance se gagne avec une facilité affolante, et une fois qu’elle a décidé ce qu’elle voulait croire ou faire, il est très difficile de la départir de cette première impression.

Histoire

Nina Kalderaš est née le jour de la Saint-Nicolas dans un hospital d’Epel Ibaiaren, en Espagne, lors de la première tournée du cirque de sa famille depuis plus de dix ans. Sa famille ? des gens du voyage, comme on les appelle, mais implantés de si longue date en Roumanie qu’ils se considèrent presque autant comme Roumains que comme Roms. Une famille de musiciens, de danseurs, d’acrobates et de poètes, qui ne se sentent libres que sur la route, à amuser les foules en échange de quelques pièces et d’un terrain vague où ranger leur caravane. De la même manière que ses parents ont insisté pour qu’elle garde la nationalité roumaine, pourtant, les mots dans lesquels on la berçait venaient tout droit de la Munténie, et les rares accents tsiganes étaient si rares qu’ils se confondaient dans son esprit avec la langue roumaine.

Le monde extérieur l’appelait Nina, mais personne ne s’adressait à elle ainsi une fois dans la douce convivialité de la caravane : elle répondait au nom de Luana, ou plus souvent son diminutif Luniţa – petite lune, en référence à l’air rêveur qu’elle prenait quand on essayait de lui faire entendre raison sur un de ses caprices. Par moment on lui sifflait aussi, par dérision, un chant de Noël qui célébrait la blancheur virginale d’une fleur de décembre, parce qu’elle était une enfant des fêtes de fin d’année, mais aussi parce qu’on disait que son joli minois était aussi beau et traître qu’une congère en hiver.

C’était une enfant adorable, aux yeux d’ange et à la voix d’or, mais déjà à l’époque elle savait ce qu’elle voulait, et à qui le demander. Ses grands frères étaient ses premiers héros, mais aussi ses premières victimes. Mircea, qui savait tout sur tout et acceptait qu’elle se love sur ses genoux jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Nuzri, aux larges épaules sur lesquelles elle se juchait en riant tandis qu’il trottinait à travers champ. Mais aussi Chavo et Jal qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau mais qu’elle ne confondait jamais, parce que Jal avait une manie d’arquer les sourcils dès qu’il l’entendait arriver de son petit pas rythmé.

Il y avait aussi son cousin, Stefan, qui n’était pas vraiment son frère mais qu’elle appelait quand même « Nene », parce qu’il lui servait de grand frère autant que n’importe lequel d’entre eux. Sauf peut-être Tata et Mama, qu’elle devait appeler « Lele », parce que c’était ainsi que les petites filles s’adressaient à leurs parents. Les garçons, eux, les appelaient « Nene », comme si c’était aussi de grands frères pour eux aussi. Pour compliquer encore les choses, Tata appelait tous ses enfants « Tata », et Mama leur disait « Mama ». Ça avait l’air compliqué, mais en fait c’était tout naturel, même s’ils n’arrivaient pas à se l’expliquer. Heureusement cela restait entre eux, sans quoi on les aurait pris pour encore plus extraterrestres qu’ils ne l’étaient.

Luniţa avait appris à danser avant même de savoir marcher. Elle n’était pas plus haute que trois pommes qu’elle se donnait déjà en spectacle dans une robe miniature cousue par sa mère, sur les rythmes endiablés du violon de son père. Elle aimait ça, et elle en redemandait toujours plus – elle pensait que rien ne pouvait gâcher son petit bonheur. L’année de ses cinq ans, pourtant, connut un premier déchirement : Mircea, son Nene savant contre lequel elle aimait tant s’endormir, quitta la caravane pour faire ses études à Porto de Rei, suivi quelques années plus tard par Nuzri.

Bien sûr ce n’était pas définitif du tout : ils rejoignaient la caravane pour les fêtes et les vacances, et les Kalderaš veillaient à mettre régulièrement Porto de Rei sur leur itinéraire pour leur rendre visite, mais cela ne lui enlevait pas de l’esprit que deux « Nene » de moins, ça faisait un vide gros comme ça. Certes il y avait bien les enfants des autres gitans qu’ils croisaient pour lui occuper l’esprit, mais ce n’était pas la même chose… Premier à terminer ses études, bien qu’il les ait entamées plus tard, Marius « Nuzri » Kalderaš finit par choisir la voie de l’enseignement dans un lycée portugais. La même année, Mircea décida d’aller encore plus loin dans sa fuite en avant : il partit se spécialiser aux États-Unis. Ça avait donné lieu à un dernier élan de fierté familiale, à peine entachée par la tristesse de le voir partir si longtemps et si loin d’eux. Jamais la petite Rom ne pourrait l’oublier, parce que c’était la dernière fois qu’elle avait vu toute sa famille unie autour d’un verre : ce souvenir lui était si précieux qu’elle le coulerait dans l’acier si elle le pouvait.

Mircea ne sut jamais vraiment ce qui s’était passé – ni quand, ni où, ni comment. Il en posa bien des questions, à cette gamine de douze ans flanquée de sa mère qui n’osait plus le regarder dans les yeux, mais aucune des deux ne put lui donner une réponse satisfaisante. Il les avait retrouvées, transies de peur, négligées et mal nourries dans l’appartement à Porto de Rei qu’il avait jadis partagé avec Nuzri. La mère finit par expliquer en terme vague que la caravane avait brûlé, que tous les hommes de la famille y avaient perdu la vie et qu’elles n’avaient eu nulle-part où aller, sinon ici. Nuzri aussi ? Que faisait-il là-bas ? Il était en vacances, il passait du temps avec eux. Où cela s’était-il produit ? Comment le feu avait-il pris ? Comment s’en étaient-elles sorties ? Peu importait, disait-elle douloureusement, peu importait : lui il était en vie, et c’était tout ce qui lui importait à elle. Elle veillait sur leurs tombes, qu’elle avait fait venir ici, à Porto de Rei. Ils pleurèrent tous en chœur leur tribu en cendre.

N’écoutant que son devoir de fils et de frère, Vincent « Mircea » Kalderaš poussa sa mère à laisser derrière elle les dépouilles familiales pour le rejoindre aux États-Unis, où son avenir était tout tracé. Elle finit par céder, pour la petite surtout, et elles emménagèrent toutes deux chez Mircea, à Business Ring, le temps de trouver leur propre logement. Les premiers jours, leur Luniţa avait de nouveau quatre ans : elle attendait son frère chaque soir sur le divan, jusque parfois très tard, pour réclamer un câlin et s’endormir contre lui, parce que c’était la seule chose qui pouvait la rassurer. Elle finit par lui avouer, après lui avoir fait promettre de toujours rester à ses côtés, quoi qu’il arrive, que l’incendie n’était pas accidentel, que des gens leur en voulaient et qu’ils étaient restés un jour de trop dans ce village. Mama ne voulait pas qu’il sache, parce qu’elle avait peur de perdre son dernier fils dans une vendetta aussi dangereuse qu’inutile. Elles avaient besoin de lui, plus que n’en aurait jamais besoin Tata, Nuzri, Chavo, Jal et Stefan là où ils étaient. Ils dansaient avec les anges.

Cette révélation plongea Mircea dans une profonde inquiétude, mais pas pour la raison attendue. Il avait déjà plus ou moins deviné ce qui s’était passé dans la péninsule ibérique, mais tandis qu’elle parlait, il remarqua que le front de sa sœur était brûlant et qu’elle respirait de plus en plus difficilement. Il l’emmena à l’hôpital, procéder à des examens auxquels elle ne comprenait rien, sinon que ça se disputait autour d’elle dans une langue qu’elle ne maîtrisait pas encore. Son grand frère avait toujours le dernier mot, cependant : c’était son héros, et il lui avait promis qu’elle pourrait bientôt danser comme avant – mieux qu’avant même. Elle lui faisait confiance, et il ne la déçut pas.

Après quelques semaines, elle put finalement retourner auprès de sa mère, dans un appartement à elles toutes seules, avec un médicament à prendre deux fois par jour pour sa maladie. Elle entra dans une école publique, où elle effaça peu à peu de sa mémoire le portugais et l’espagnol pour les remplacer par l’anglais. Seul le roumain restait, parce que c’était la langue de l’amour, des câlins et des mots doux qu’elle adressait à la seule famille qui lui restait : sa vieille mère, qui se remettait difficilement du drame ibérique mais gardait la tête haute pour l’élever, et son héros de frère qui sauvait des vies tous les jours – y compris la sienne. Sa joie de vie revenait, au grand soulagement de ses proches.

Après un an de traitement, quand son souffle redevint parfaitement régulier, elle put passer grâce aux relations de Mircea l’examen d’entrée d’une école de danse, où elle fut reçue dès la rentrée suivante. Elle s’appliqua avec grâce et rigueur à satisfaire les plus exigeants de ses professeurs, si bien qu’ils s’en trouvèrent très satisfaits et n’hésitèrent pas à la recommander à leurs connaissances dans le milieu, pour lancer sa carrière professionnelle. Elle était heureuse ! sa vie était pleine et épanouie, et elle invitait régulièrement sa vieille mère à ses spectacles, quand ils ne se déroulaient pas trop loin de leur lieu de résidence, juste pour voir la fierté briller dans ses yeux presque éteints.

Nina « Luniţa » Kalderaš était au sommet de sa gloire quand l’état de sa génitrice déclina du jour au lendemain. Elle annula toutes ses soirées, ses ballets, ses engagements, pour courir auprès d’elle et appeler Mircea à l’aide. Le verdict resta pourtant sans appel : Mama n’était pas bien âgée, mais l’épreuve et le chagrin l’avait vieillie avant l’âge. Il n’y avait aucun espoir. Elle s’éteignit peu de temps après, dans une unité de soin palliatif.

Comme la dernière fois qu’un deuil avait frappé sa famille, la cadette se cramponna à son aîné comme à une bouée, pour ne plus jamais le lâcher. Elle renonça aux ballets les plus prestigieux pour le suivre dans chacun de ses déplacements, prenant de temps à autre un petit contrat pour un spectacle local, sans plus. C’était ainsi qu’elle avait atterri à Casinopolis, où l’industrie du divertissement était suffisamment développée pour la fournir en contrats plus ou moins satisfaisants, parfois dans des opérettes pour touriste, parfois dans de vrais ballets devant le gratin culturel de la ville. Elle revenait justement d’une répétition se détendre dans un bon bain chaud quand la Métasphère explosa. On la sortit inconsciente des décombres, la tête à moitié immergée dans l’eau de la baignoire. Par miracle, elle s’était aussitôt remise à respirer.

You


■ Votre pseudo ● Shad
■ Fréquence de connexion ● Week-end garanti, semaine en bonus
■ Comment avez-vous connu le forum ?● On m’a torturée pendant des mois jusqu’à ce que je craque Crying or Very sad
■ Comment trouvez-vous le forum ?● C’est du Tonton, et tout est bon dans le Tonton Cool


Dernière édition par Nina L. Kalderaš le Sam 7 Avr - 1:38, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitimeMar 3 Avr - 9:15

Bienvenue sur InFamous Legacy Nina,

Je serais l'administratrice (oui, je suis une fille…ça te dérange, petit scarabée ?) qui s'occupera de ta fiche. Si tu as des doutes, besoin de renseignements divers et variés, ma boîte MP est toujours ouverte. Sache que si je n'y répond pas de suite ou dans la journée - ce qui peut souvent être le cas - c'est normal. J'ai une vie en dehors du forum, et tu seras sûrement pas le seul à m'envoyer des messages privés, l'équipe étant un trio Wink.

Le forum est grand, et on peut s'y perdre, prend donc le temps de fouiller un peu partout, tu trouveras sûrement les réponses à certaines de tes questions.

Je te souhaite bonne chance pour la construction de ta fiche.
À très bientôt. Pom Pom
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MessageSujet: Re: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitimeVen 6 Avr - 6:45

A part mon petit souci d'évolution karmique (que-j'hésite-toujours-hahaha), ma fiche est terminée Smile
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MessageSujet: Re: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitimeSam 7 Avr - 3:26

Après notre petite discussion par Mp sœurette, je te dois bien cette validation, non ? Razz Très belle fiche, je te l'ai déjà dit, mais j'insiste sincèrement.

Je te valide donc en tant que Rôdeuse de Karma Gardien.

Tu peux aller remplir les divers formulaires qui sont à ta disposition et surtout, la règle d'or…
HAVE FUN ! Pom Pom
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MessageSujet: Re: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitimeSam 7 Avr - 3:29

Mulţumesc Nene Very Happy
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MessageSujet: Re: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitimeSam 7 Avr - 3:34

Cu plăcere Luniţa. love
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MessageSujet: Re: Nina L. Kalderaš   Nina L. Kalderaš Icon_minitime

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